Photo, couverture, idées pour la mise en page !
Par définition, un catalogue étant un support imprimé publicitaire ne se destine pas simplement pour communiquer, mais aussi pour encourager la réaction d’une certaine cible à adopter tel ou tel agissement. En d’autre terme, il sert à inciter des gens à faire l’achat d’un produit, l’élection d’une personnalité, à participer à un événement, ou à encourager l’attitude éco-responsable par exemple.
Quelques conseils pour faire de votre catalogue en une réussite
Pour un support publicitaire tel un catalogue, vous ne disposez que de quelques secondes pour capter l’attention de votre cible. Voilà pourquoi, les étapes suivantes en seront cruciales pour sa conception.
Faire une petite analyse avant de se lancer
Avant de débuter votre œuvre donc, demandez-vous avant tout ; quel type de publication allez-vous communiquer ? Pour quel genre de cible est-elle destinée ? Votre publication invoquerait-elle un quelconque intérêt pour votre public cible ? Si oui ! Comment allez-vous capter leur attention ? Et enfin, votre budget se limite elle à combien pour le façonner ?
Trouver la pièce maîtresse
Comme au jeu d’échec, il est important de trouver la faille de votre cible. Mais pour cette fois ci, le but n’est pas de faire mate, mais de trouver le besoin de votre cible pour pouvoir y répondre.
Pour vous simplifier cette tâche, mettez-vous dans leur peau, et pensez comme eux ! Lorsque vous aurez trouvé le point que vous aurez jugé la plus importante pour capter leur attention ; imaginez par la suite comment allez vous la présenter via votre catalogue. De préférence, cette idée primitive est celle à exposer brièvement sur la première page de couverture. Le but du jeu est ici de retenir l’attention d’un public et non seulement de la capter succinctement.
Débuter la conception graphique de votre catalogue à partir d’un brouillon
Après que vous ayez répondu à toutes ces questions, débutez votre création en commençant par l’usage d’un brouillon. Faites-y une petite caricature, de sorte à ce que tout élément important y soit présent, et bien hiérarchisé par bloc de thème. Cette étape vous aidera aussi à pré-visualiser l’allure de votre catalogue.
Trouver le logiciel adéquat pour effectuer la mise en page de votre catalogue
A présent que vous ayez une vague idée de l’allure de votre support une fois façonné ; il est temps pour vous de choisir le logiciel adéquat pour le faire. En effet, façonner un catalogue nécessite l’usage d’un bon logiciel de graphisme ou logiciel de PAO (Publication Assistée par Ordinateur).
Pour assurer la mise en page de votre catalogue, les metteurs en pages graphiques professionnels vous conseilleront d’utiliser en premier lieu les applications d’Adobe. Dans son ensemble, il y a InDesign qui vous prévoira une multitude d’outil permettant d’assurer avec perfection sa mise en page, ainsi que les quelques options de retouches de vos photos (vectorisation de votre logo ou police de caractère, détourage photo, …) ; Photoshop qui vous disposera d’une palette d’outil plus avancé pour faire les retouches de vos photos ; et aussi Illustrator qui promet la possibilité d’une vectorisation d’image plus complexe. En principe, ces trois logiciels feront complètement l’affaire pour vous assurer une mise en page professionnelle. Leurs inconvénients, c’est qu’ils ne sont pas accessibles à tout le monde, puisqu’ils coûtent assez chers. Sinon, vous pouvez aussi utiliser leurs versions d’essais mais avec une limite de 30 jours.
Après Adobe, vous pouvez aussi choisir Quark Xpress, le logiciel rival d’Adobe InDesign. Tout naturellement, il permet d’effectuer une mise en page assez poussé, telle une mise en page professionnelle ; et entant que tel, vous pourrez parfaitement manipuler vos images et textes. Le petit souci avec lui, c’est qu’il est un logiciel payant et ne vous promet pas non plus la retouche de vos photos ni la vectorisation de vos textes. En revanche, il est tout à fait compatible avec Photoshop et Illustrator.
Si vous comptez utiliser une application gratuite (freeware) pour ce faire, vous pouvez par exemple choisir Scribus, le logiciel de GNU/Linux. Il prévoit pratiquement tout outil et manipulation existant dans Photoshop. Son usage vous fera sans doute économiser quelques euros de plus. Cela dit, il semble que les professionnels n’en sont pas encore complètement convaincus de son importance ! Sinon, il existe aussi divers logiciels de mise en page en ligne gratuit, tel univers design ; pour adapter votre façon de travailler à l’heure et endroit de votre disponibilité.
N’utiliser que des images hautes définitions
Avant tout, il faut savoir qu’une photo provient tout d’abord d’un appareil photo ; qu’importe si vous l’aviez téléchargée via la banque d’image de Google, ou via votre Facebook en passant, il ne faut oublier que l’usage de ce type d’image pour faire votre catalogue publicitaire vous serrait sous peine d’amende d’entre plusieurs centaines et dizaines de milliers d’euros, en France comme au Québec ; que ce soit pour but lucratif ou non . Pour en revenir à notre question, il ne faut oublier que la résolution de toutes photos dépend primitivement du dispositif avec quoi elles ont été prises. Si vous ne disposez donc pas d’un appareil photo permettant une prise de haute définition ; faire appel à des agences professionnelles (imprimerie, photographe, banque d’image payante sur le web) en sera plus astucieuse.
REMARQUE : sur internet, vous pourrez voir quelques astuces et tutoriels permettant d’augmenter le pixel de vos photos sur Photoshop par exemple ; mais sachez que cette démarche n’affectera en rien la résolution de votre fichier, surtout après son édition. Avec Photoshop, il répartit seulement les pixels déjà existants dans une photo ; mais il ne peut en créer des nouveaux.
Bref, une image dite haute définition pour l’impression signifie, une image qui dispose d’une résolution d’au moins 300DPI (Dots per Inch) ou 300PPP (Points Par Pouces).
Pour vérifier si votre image dispose de la bonne résolution ; ouvrez là juste avec Photoshop, et allez dans le menu suivant : « image/taille de l’image ». Sa résolution s’affichera systématiquement à côté de l’onglet « résolution » avec une petite fenêtre. Sinon, vous pouvez aussi le faire avec Gimp, le logiciel gratuit de GNU ; mais cette fois ci, avec le chemin suivant : « Image/Echelle et taille/… ».
Préférez des images vectorielles aux images numériques
Lorsque vous créez la mise en page de votre catalogue valable aussi pour la mise en page d’autre support prépresse tel prospectus, affiche, carte de visite, …, vous pouvez avoir besoin de redimensionner à volonté des logos, ou bien des images sans altérer leurs qualités ; d’où l’avantage d’utiliser des images vectorielles.
En utilisant des images vectorielles, vos représentations graphiques ne se pixéliseront jamais ; pas comme les images numériques du genre JPEG ou PNG. Assurément, une image vectorielle ne peut perdre son allure originelle, même en l’agrandissant à très grande échelle, voire à l’infini.
La différence entre une image numérique et une image vectorielle ; c’est que la numérique est composée d’un ensemble de points qui peuvent se voir à l’œil nu en la redimensionnant ; tandis que la vectorielle est composée de tracé géométrique simple et qui se calcule et se recalcule systématiquement avec des formules mathématiques, afin d’éviter sa pixellisation.
Se baser sur les trois coloris primaire de votre logo
Dans la majorité des cas, harmoniser la couleur d’un support publicitaire avec les trois coloris primaires du logo de son détenteur vous que l’on vous conseillera de faire. Mais pour ce cas ci, vous n’en êtes pas obligé ; étant donné que la publication et le type de graphisme utilisé pour un catalogue se varie généralement de plus d’un. En revanche, vous pouvez par exemple utiliser ces trois coloris primaires comme couleur de fond de ses paginations. Cela fortifiera encore plus la différence entre votre catalogue et celui d’autrui ; ce serait plus original.
Côté technique, votre imprimeur vous prévoit aussi dans la plupart du temps, deux tons optionnels pour façonner votre catalogue ; soit un ton brillant, soit un ton mat.
Si vous voulez que votre support soit plus criarde et plus scintillant, ce serait le ton brillant qui vous sera le plus idéal. D’ailleurs, ce type de finition se juge aussi très adaptée pour des supports publicitaires de ce genre.
A l’inverse, l’usage du ton mat est à conseiller pour donner un coup d’élégance et de prestige à votre imprimé ; en l’occurrence, votre catalogue. L’usage de ce dernier en serait parfait, si votre conception comporte des tons sombres et mats comme l’indique son nom « ton mat ».
Si vous suivez bien ces quelques étapes, votre catalogue devra désormais disposer d’une bonne allure graphiquement parlant ! Mais n’oubliez pas ; mettez-y tout atout, même lorsque vous choisirez les options à en appliquer avant son édition. Et apportez-y les bonnes réponses aux attentes de votre public; c’est ce qu’ils attendent de vous !